En France, l’ouverture des usines, ateliers et autres lieux industriels au public se développe. Elle a même pris un nom très officiel, devenant pour les professionnels le « tourisme de découverte économique ». De nouveaux secteurs rejoignent l’activité : aux traditionnels entreprises d’agroalimentaire et de l’artisanat s’ajoutent de plus en plus des laboratoires, des entreprises scientifiques, des écomusées, tout ce qui touche au développement durable, tri de déchets et autres…
Les étrangers viennent de plus en plus. Dans plusieurs régions (PACA, Anjou, Bretagne…), les chambres de commerce et d’industrie soutiennent l’activité. Elles ont même organisé à Angers un « colloque européen de la visite d’entreprise ». L’idée est de se servir de la visite pour aider au développement des entreprises. Avec plusieurs objectifs en vue : l’image, les ventes, le recrutement. Souvent, la visite est venue se greffer sur des pratiques déjà existantes mais réservées aux fournisseurs et aux postulants dans l’entreprise.
Cela permet de faire des affaires. Les entreprises d’agroalimentaire intégrant à la fin de leur circuit de visite le passage par une boutique constatent des ventes non négligeables. Les chocolateries Roland Réauté, en Anjou, réalisent ainsi 10 % de leur chiffre d’affaires sur la visite.
Mais la définition de ce tourisme n’est pas encore très claire. Le secteur se cherche. Diverses expériences sont en tout cas en cours dans toute l’Europe : on peut citer l’exemple de l’Allemagne, qui ouvre la plupart des entreprises une fois par an, et celui de l’Irlande, où Guinness accueille chaque année un million de personnes.
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