Les étudiants en français langue étrangère connaissent généralement l’emploi du si pour lequel on distingue trois cas :
1. Si + présent/passé composé + présent, futur ou impératif
Si tu as le temps, tu peux venir.
Si tu as le temps, tu viendras nous voir ?
Si tu as le temps, viens nous voir.
Si tu as fini, tu peux sortir.
2. Si + imparfait + conditionnel présent
S’il faisait beau demain, on pourrait aller pique-niquer.
3. Si + plus-que-parfait + conditionnel passé
Si tu étais venu, tu aurais pu rencontrer Mario. (mais tu n’es pas venu et c’est maintenant trop tard)
Mais il existe d’autres manières d’exprimer la condition et l’hypothèse, que les étudiants oublient souvent :
– Au cas où + conditionnel (présent ou passé)
La principale difficulté, ici, pour les hispanophones/catalanophones est d’employer le conditionnel et non le subjonctif, comme ils ont tendance à le faire (influence de leur langue maternelle) :
Au cas où tu aurais perdu mon adresse, je te redonne mes coordonnées.
– A condition que, pourvu que + subjonctif
Je veux bien te prêter ma voiture à condition que tu sois prudent.
La conjonction à condition que se transforme en à condition de si le sujet des verbes des deux propositions est le même :
Pierre fera ce travail à condition d’avoir le temps. (le sujet à « faire ce travail » et à « avoir le temps », c’est Pierre).
– Le gérondif
On utilise aussi très souvent le gérondif :
En cherchant bien, tu la retrouveras, cette bague !
Nos cours de français en entreprises, c’est aussi apprendre cela !