Les stages en entreprises en France soulèvent de nombreux problèmes et nous y avons déjà consacré plusieurs articles. Aujourd’hui, ils sont presque devenus systématiques : non seulement les étudiants ont l’obligation d’effectuer des stages d’une durée de plus en plus longue pour valider leurs diplômes (quatre à six mois, selon les années et les écoles), mais la plupart de ces établissements incitent leurs élèves à prendre une année de césure pour faire des stages d’un an, de préférence à l’étranger.
Du coup, pour une majorité d’étudiants, la durée totale de travail comme stagiaire au cours de leurs études dépasse aujourd’hui un an. Or ces stages coûtent souvent très cher aux étudiants et à leurs parents. Pendant les périodes de stage, non seulement les frais de scolarité sont identiques, mais les parents font face à des coûts supplémentaires, notamment lorsque le stage est à l’étranger.
À cette facture s’ajoutait la note fiscale. Si le stage avait duré plus de trois mois ou ne faisait pas partie intégrante du programme de l’école – ce qui était le cas des stages accomplis dans le cadre d’une année de césure –, les indemnités perçues étaient imposables ; ce n’est plus le cas depuis le vote d’une loi durant le mois de juin 2014.
Nos cours de français en entreprises, c’est aussi apprendre cela !