La vache, comme on sait est la femelle du taureau. Cet animal paisible et indolent nous donne son lait et sa viande, n’en déplaise aux végétariens. Mais elle donne lieu à une série de mots ou d’expressions très utilisés, surtout à l’oral.
Une vache est aussi une personne méchante (on dit aussi une peau de vache) ; dans cette acception, le mot peut d’ailleurs devenir adjectif :
Mon chef, quelle vache !
Mon chef est une peau de vache.
Mon chef, il a été vache avec moi.
Cela a aussi donné le mot vacherie, c’est à dire méchanceté :
Leur relation est pour le moins particulière : ils s’aiment et pourtant ils n’arrêtent pas de se dire des vacheries !
Au pluriel et souvent dans une phrase exclamative, les vaches désigne un sujet plus ou moins déterminé dont on se plaint :
Ah ! les vaches ! ils ne m’ont pas prévenu !
Mais l’utilisation la plus fréquente revient sûrement aux expressions La vache ! et vachement. La vache ! peut exprimer tour à tour la surprise :
– (après s’être caché et apparaissant soudainement) Bouh !
– Oh ! la vache ! tu m’as fait peur !
l’indignation :
Trois heures pour obtenir une réponse à l’accueil ! La vache ! C’est pas possible !
ou l’admiration :
– Regarde ! J’ai acheté un nouveau manteau !
– La vache !
Dans la langue familière, vachement remplace très ou beaucoup :
C’est vachement important.
Depuis notre arrivée, il pleut vachement.
Nos cours de français, c’est aussi apprendre cela !